L’Energy Manager, au cœur de la transition énergétique

Ce nouveau métier, devient aujourd’hui un poste incontournable pour les organisations. Découvrez les raisons de l’explosion de la demande !

17 Octobre 1973,

Dans un contexte géopolitique complexe, les Français sont confrontés pour la première fois à une explosion du prix de l’énergie. La prise de conscience est brutale : l’énergie n’est donc pas illimitée.

Conséquence de cette prise de conscience : la toute première Réglementation Thermique de 1973 – devenue aujourd’hui RE2020 – fait son apparition.

L’objectif ? Limiter la dépendance de la France aux ressources pétrolières en réduire les consommations d’énergie dans les bâtiments neufs. C’est la naissance de notre discipline favorite : l’efficacité énergétique.

Mais les bâtiments neufs ne sont qu’une infime fraction des millions de mètres carrés du parc immobilier Français. Et il faut encore attendre de longues décennies, et notamment le paquet européen énergie-climat 2020 avant que nous nous préoccupions réellement de la réduction des consommations dans les bâtiments existants, activité principale de l’Energy Manager.

Dans cet article, nous allons vous livrer les raisons cachées de l’apparition de ce métier et les perspectives d’évolution pour les prochaines décennies.

La naissance d’un métier à impact

Un marché énergétique chamboulé

Jusqu’aux années 2020, grâce à un mix énergétique basé sur le nucléaire, le prix de l’énergie française est relativement stable et parmi les plus bas du marché. L’énergie est ainsi considérée comme une ligne budgétaire parmi tant d’autres, sans qu’on ne cherche réellement à l’optimiser.

Or, depuis l’ouverture à la concurrence, la pandémie COVID-19 et le cumul de divers événements géopolitiques, le prix de l’énergie a atteint des sommets. Les entreprises cherchent alors à réduire de manière significative leurs consommations énergétiques pour préserver leur compétitivité économique.

Des réglementations de plus en plus exigeantes

Loi de transition énergétique pour la croissance verte, plan climat air énergie territorial, loi relative à l’accélération pour les énergies renouvelables et autres réglementations, obligations et normes …

Depuis plusieurs années, les réglementations imposant les économies d’énergie explosent. En France, cela s’est notamment traduit par l’apparition du Décret Tertiaire qui concerne tous les bâtiments tertiaires de plus de 1000 m2. Le but ? Imposer aux mauvais élèves une économie d’énergie de 40% d’ici 2030.

Le changement de paradigme

Les causes et impacts du réchauffement climatique sont aujourd’hui bien connues du grand public, les générations futures sont menacées.

Les entreprises et les organisations s’impliquent dans cette cause en menant des politiques RSE de plus en plus ambitieuses et participer à l’atteinte de l’objectif collectif. Il est désormais inscrit dans la conscience collective que les réductions des consommations d’énergies sont un élément incontournable dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Répondre à l’urgence énergétique

Vous avez dit Energy Manager ?

Ce nouveau métier, aussi appelé Ingénieur Efficacité Énergétique, Économe de Flux en encore Chargé de mission en énergie, devient aujourd’hui un poste incontournable pour les organisations.

Mais alors, quelle est sa mission ?

Entre identifier des gaspillages énergétiques et trouver des leviers d’actions, il œuvre pour transformer les contraintes en opportunités. Armé d’une large palette d’outils technique, il analyse, investigue, calcule, préconise, suit la performance.

Mais aussi, il doit convaincre les partis prenantes, accompagner le changement. Il est entouré de chargés d’affaires, de fournisseurs, d’entreprises de travaux, d’AMO, d’organismes de financement et de subventions, sans oublier les services de l’État.

Quel métier passionnant !

Une demande qui n’a pas fini de croitre

50%, c’est l’objectif de réduction de la consommation française à l’horizon 2050.

La FEDENE annonce que la filière va doubler dans 10 ans :

Le potentiel de création nette d’emplois, [..] sont estimés à plus de 50 000 emplois d’ici 2030 faisant passer les effectifs de 60 000 à 110 000 emplois à l’horizon 2030”

Or, le marché est déjà totalement saturé, et la demande en Energy Manager va s’accroitre avec l’arrivée des échéances réglementaires du décret tertiaire : La transition énergétique est dangereusement ralentie par le manque de profils qualifiés !

A l’ENOV, nous avons choisi de former les Energy Managers de demain grâce à une formation pragmatique, efficace et alternée. Cette formation a été pensée par des professionnels, pour former les futurs professionnels de la filière !